N°301 - Avril 2022

Le Lien des Cellules de Prière

Éditorial

Ce numéro du Lien nous invite à  faire de l'Éternel nos délices. Une attitude qui s'exprime dans notre relation intime avec lui, dans la prière et nos diverses activités.

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Faire de l’Éternel ses délices

De David. Ne t’irrite pas contre les méchants, N’envie pas ceux qui font le mal.
Car ils sont fauchés aussi vite que l’herbe, Et ils se flétrissent comme le gazon vert.
Confie-toi en l’Éternel, et pratique le bien ; Aie le pays pour demeure et la fidélité pour pâture.
Fais de l’Éternel tes délices, Et il te donnera ce que ton cœur désire.
Recommande ton sort à l’Éternel, Mets en lui ta confiance, et il agira.
Il fera paraître ta justice comme la lumière, Et ton droit comme le soleil à son midi.

Psaume 37, 1-6

Dans notre vie de tous les jours, pour des raisons multiples, nos rapports avec nos semblables sont parfois... orageux. L’observation de ce qui se passe autour de nous, et dans le monde en général, peut aussi nous mettre en grande colère contre toutes sortes de personnes, voire plus largement, de groupements de personnes dont l’influence ou les actions peuvent nous sembler injustes voire néfastes.

Dans ces moments-là, souvenons-nous particulièrement du début du psaume 37 que je perçois comme une exhortation adressée à quiconque place sa foi dans le Dieu vivant et croit à l’œuvre salvatrice et libératrice du Christ. Il est un encouragement à garder confiance en toute circonstance à cette promesse de justice qui s’appuie sur la fidélité absolue de l’Éternel.

Le premier verset invite ainsi le croyant à ne pas s’irriter contre les méchants. Autrement dit, à ne pas s’enflammer, ne pas se laisser en quelque sorte consumer par la colère qu’il pourrait éprouver à l’encontre d’individus aux agissements mauvais. Cela ne signifie pas qu’il faille impunément laisser faire le méchant. Car Dieu a mis au fond de nous un certain sens de la justice. Il nous appelle toutefois à en faire usage de manière adéquate, sans nous attribuer des compétences qui lui appartiennent exclusivement, car cela ne manquerait pas de nous faire basculer à notre tour du côté de l’injustice et du péché. Nous avons pour cela un besoin impératif d’humilité et de discernement.

La seconde partie du premier verset et le verset suivant mettent en garde le croyant de se laisser au contraire séduire par le succès et le pouvoir temporaires dont peuvent jouir ici-bas les personnes qui font délibérément le mal. Le psalmiste rappelle, en insistant bien, le caractère passager de ces dernières et la fin peu glorieuse qui les attend. La voie qu’il recommande ardemment au lecteur du psaume est celle de la confiance en ce Dieu bien au-dessus de la temporalité de ce monde. Et comment faire cela ? En pratiquant le bien, en vivant paisiblement là où il se trouve, et en faisant de la fidélité un élément de sa nourriture spirituelle.

Mais au cœur de ce passage tiré de ce psaume, brillant comme un joyau de grand prix, c’est le 4e verset qui va retenir notre attention aujourd’hui. La première partie de ce verset exhorte le croyant à envisager sa relation avec Dieu sous un angle de félicité et de ravissement : « Fais de l’Éternel tes délices ». Quel contraste avec la vision austère et écrasante d’un Dieu dominateur et insatiable que nous avons parfois, nous les humains.
Le mot hébreu traduit ici par « délices » prend différents sens en rapport avec la délicatesse, le bonheur ou encore le fait d’avoir des habitudes raffinées. Il y a là une invitation à entrer dans une relation vivante, bénéfique et bienfaisante avec notre divin Père. Faire de l’Éternel ses délices, c’est désirer passer du temps avec lui et en retirer un profond bonheur, parce qu’on a l’intuition que rien de meilleur ne peut nous arriver. Mais c’est aussi, avec l’aide de son Esprit, désirer lui être agréable dans notre quotidien, en nous réjouissant de lui appartenir, en nous souvenant avec reconnaissance de la grâce extraordinaire qu’Il nous a faite en Jésus-Christ : le cadeau inestimable de la réconciliation et de la libération de l’esclavage du péché. 

La deuxième partie de ce 4e verset énonce une promesse : « et il te donnera ce que ton cœur désire ». Quelle promesse extraordinaire ! Mais ne nous y trompons pas et souvenons-nous bien qu’avec Dieu, la voie du calcul n’est pas le bon chemin ! Il ne s’agit pas de prendre la question à l’envers : « pour obtenir tout ce que mon cœur désire, il faut que je fasse de l’Éternel mes délices ». Car l’essentiel ne réside pas premièrement dans l’assouvissement des désirs de notre cœur, mais bien plutôt dans l’acceptation et l’accueil de la restauration d’une relation véritable avec notre Père céleste en Jésus-Christ. Et alors, plus nous ferons de l’Éternel nos délices et plus les désirs de notre cœur vont s’harmoniser avec les désirs de son cœur. Et ainsi, plus nos prières seront en phase avec sa volonté et pourront être efficaces et bénéfiques.

Je crois fermement que cette exhortation s’adresse à chaque croyant à titre individuel. Mais ne s’adresse-t-elle pas aussi à l’Église tout entière ? Et donc à toutes les communautés chrétiennes de la terre qui ont pour vocation de participer au corps de Christ et d’en être les témoins vivants ? Les dimensions individuelle et communautaire sont intimement liées et indissociables. Les individus constituent la communauté et la communauté contribue à l’édification des individus qui la composent.

Prions notre Dieu d’amour de renouveler en nous un cœur reconnaissant qui ne se laisse pas détourner par les séductions vaines et destructrices dont ce monde regorge. Qu’Il nous accompagne nous et notre communauté dans cette voie de persévérance avec délice et en toute simplicité !

Quelques questions pour accompagner notre réflexion :

- Qu’est-ce qui dans mon existence me fait vivre des instants de grande plénitude ?

- Dans quelles circonstances m’arrive-t-il de ressentir la présence de Dieu ?

- En relation avec ce psaume, comment résonne ce passage de l’évangile de Matthieu (6,21) « Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » ?

- Dans quelle mesure la communauté à laquelle je participe s’attache-t-elle à faire de l’Éternel ses délices ?

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La prière, un moment de qualité avec le Seigneur

Vous arrive-t-il, lorsque vous priez et intercédez pour vos proches, d’avoir le sentiment de parler à un mur, même si au fond de vous-mêmes vous savez que Dieu vous écoute ? Votre prière vous paraît à sens unique, il n’y a pas de retour ; il y a comme un vide. Vous continuez à prier parce que la Bible le recommande et que vous êtes en souci pour vos proches, mais ce temps de prière ne vous apporte rien et peut même devenir une corvée. Dans ce cas, vaut-il vraiment la peine de persévérer sur cette voie ?

Si tel est votre cas, lisez attentivement la suite…

 

Le jardin des délices

Saviez-vous que le jardin d’Éden, décrit dans la Genèse, signifie : le jardin des délices ? Et que le premier ordre donné à Adam était le suivant : Tu mangeras de tous les arbres du jardin (sauf de l’arbre de la connaissance du bien et mal) Gn 2.16 ? Dieu voulait donc que l’humain ait tout en abondance ! Manger de tous ces fruits n’était pas une option facultative, mais bien une nécessité.

Le Christ nous a réintroduits dans ce jardin des délices, mais sous une forme différente, celle d’une relation de qualité entre Lui et nous, grâce à l’action du Saint-Esprit en nous. Et il y est aussi question de fruits ! L’apôtre Paul parle effectivement des fruits de l’Esprit : l’amour, la joie, la paix, la patience… (Ga 5.22). Ces fruits ne sont pas réservés à une élite, mais à nous tous. Et le Seigneur veut que nous goûtions à ces fruits en abondance, il nous les offre, mais il nous appartient de les cueillir. Alors pourquoi sommes-nous si souvent en manque ? Qu’est-ce qui nous retient de nous servir ?

J’aimerais proposer ici quelques pistes pour découvrir et entretenir une relation de qualité avec le Seigneur.

Entre dans ta chambre, ferme ta porte… (Mt 6.6)

Il est important de prendre du temps, seul, dans un lieu à part, où personne ne pourra nous déranger. Nous avons tous besoin de ces moments, seuls avec Dieu, même si nous sommes en couple ou dans une communauté.

Fermer sa porte marque bien notre volonté de nous isoler et la nécessité pour les autres de respecter cet isolement.

Ôte tes souliers de tes pieds… (Ex 3.5)

Lorsque Dieu rencontra pour la première fois Moïse dans le désert, il lui ordonna d’enlever ses souliers. Pourquoi ? Le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. On pourrait paraphraser cet ordre ainsi : « Moïse, je veux te parler, seul à seul, dans ce lieu à part (saint). Ne t’en vas pas, enlève tes chaussures, viens t’asseoir ici et écoute-moi ».

Enlever ses souliers, c’est entrer dans l’intimité de son hôte, accepter de prendre du temps pour lui, sans songer à partir à la première occasion. 

Un ami me disait ceci : « On ne devrait jamais terminer un temps de prière sans avoir établi une relation de qualité avec le Seigneur et avoir goûté aux fruits de l’Esprit. Mais pour cela, il faut prendre du temps ». Au début de ce moment de prière, on peut ressentir un certain vide, comme si la communication ne se faisait pas. Souvent, des chants peuvent nous aider à focaliser notre attention sur le Seigneur. La méditation d’un court texte biblique nous conduit sur cette voie également. J’aime rappeler cette promesse de Jésus : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Jn 14.23. Il y a un lien très fort entre le fait de garder cette Parole dans notre cœur et la présence du Seigneur en nous. Garder sa Parole est bien plus que la lire, c’est se l’approprier comme un trésor de vie. 

Les débuts peuvent paraître difficile, mais progressivement, dans le calme et la confiance, le brouillard se dissipe et nous voyons beaucoup plus clairement les choses de l’Esprit et pouvons goûter à ses fruits. C’est alors que nous devenons capables d’écouter les paroles du Seigneur. Si nous sommes remplis de l’amour, de la joie, de la paix du Seigneur et que nous percevons une parole de sa part, il y a de très fortes chances pour que celle-ci soit vraie et digne de confiance. En revanche, je me méfie par expérience des paroles que je perçois si elles ne sont pas accompagnées des fruits de l’Esprit. Elles peuvent être le produit de mon imagination ou alors être suggérées par des puissances occultes. Quoi qu’il en soit, ces paroles doivent toujours être examinées avec soin, quitte à demander de l’aide à d’autres chrétiens si nécessaire.

Les obstacles à la prière

Il se peut que la communication avec le Seigneur ne se fasse pas à cause d’obstacles. Et le plus grand d’entre eux consiste à attrister le Saint-Esprit. Paul le disait aux Ephésiens : N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption ; Ep 4.30. Comment pouvons-nous l’attrister ? Paul l’explique dans ce même paragraphe et mentionne plusieurs péchés : le mensonge, le vol, les mauvaises paroles, les mauvais sentiments, la calomnie, le manque d’amour, l’impudicité, l’impureté, la cupidité, l’avarice etc. Ep 4.25-5.12. Pierre demande aux maris d’aimer leurs femmes et de les honorer… afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières ; 1 P 3.7. Les causes d’obstacle à la prière sont donc nombreux !

Lorsque le Saint-Esprit est attristé, il ne nous quitte pas et ne nous abandonne pas, mais il suspend son action en nous, nous laissant ainsi seuls et privés de sa présence. En agissant ainsi, il espère nous ramener sur le bon chemin. De plus, il cherche à nous convaincre de péché, pour nous pousser à la repentance. Et lorsque nous nous repentons et confessons notre péché, nous sommes alors pardonnés et libérés, et nous pouvons retrouver la pleine joie de la communion avec le Seigneur.

Maintenir la communication ouverte

Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Jn 15.4. Oui ! Jésus souhaite que cette relation de qualité soit continue. Cet ordre ne s’adresse pas à des athlètes spirituels de haut niveau, mais à tous les croyants qui vivent de sa vie. Un des meilleurs moyens de garder le contact est de développer en soi une attitude de louange. Apprenons à louer le Seigneur en toutes occasions et pour toutes choses. Lorsque le psalmiste dit : Mon âme, bénis l’Eternel et n’oublie aucun de ses bienfaits, il ordonne à son âme de louer l’Eternel continuellement. C’est un apprentissage, car la louange ne vient pas spontanément. Exerçons-nous à le faire et petit à petit nous constaterons que notre esprit est toujours plus tourné vers le Seigneur et que la louange est devenue comme une respiration ; elle fait partie de nous. Et quels que soient l’heure et le lieu, nous serons aptes à approfondir notre communion avec le Seigneur et vivre une relation de qualité avec Lui, enrichie des fruits de l’Esprit. Et nous serons alors en mesure de distribuer ces fruits autour de nous.

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De découverte en découverte avec Dieu.

Dieu m’a pris par surprise comme adolescent ! Jusqu’alors j’avais bien une vague conscience quasi innée d’un Dieu créateur mais rien de plus. Je cherchais périodiquement en moi des raisons de me passionner pour quelque chose de satisfaisant et durable (par ex., la nature). Or, entre 14 et 15 ans, je suis tombé sur le témoignage écrit d’un jeune Indien sikh ayant décidé de mettre fin à ses jours en se couchant sur la voie du chemin de fer proche de chez lui. Il était tourmenté de manière insupportable car il avait brûlé une Bible que lui avaient remise des missionnaires honnis. En désespoir de cause, il mit Dieu au défi de se révéler lui-même s’il existait. Une demi-heure avant le passage du train, le Christ lui apparut, glorieusement vivant, et lui dit quelques mots décisifs qui le retournèrent totalement ! Bien après cette apparition bouleversante, cet homme, du nom de Sundar Singh, interpellait ses auditoires, disant: « il se peut que vous sachiez beaucoup de choses sur Jésus vous les Européens, mais est-ce que vous le connaissez lui-même personnellement ? Avant de connaître Jésus, je persécutais les missionnaires, mais après l’avoir connu lui-même, je suis moi-même devenu son disciple, un témoin de la bonne Nouvelle du Sauveur aux peuples de l’Himalaya ». 

 

A la question que posait Sundar Singh, je devais répondre non, je ne connais pas Jésus le Christ de cette manière-là ! J’ai alors suivi son conseil: «approchez-vous de Christ par la prière de confiance et demandez-lui de se révéler à vous, tout simplement». Je le fis et dans l’heure qui suivit je fus inondé de sa merveilleuse présence, comme d’une eau pure dans un gosier desséché, comme une lumière surnaturelle qui me remplissait de paix et d’un amour inconnu. Je me mis à lire la Bible pour la première fois: il y avait concordance entre cette expérience et la révélation de Dieu à Abraham, Isaac et Jacob ! Concordance surtout avec le Jésus des évangiles. Je savais que, désormais ce que je cherchais sans le connaître, je l’avais trouvé; ma vie entière se passerait dans cette communion avec Jésus revenu de la mort et vivant pour toujours !

 

Ma prière était tâtonnante et maladroite, mes progrès moraux plutôt lents, mais l’Eternel, le Père de Jésus et dès lors mon Père aussi, était devenu le délice de ma vie, l’amour prioritaire de mon existence. Et cela même dans les difficultés et les passages pénibles qui ne manquaient pas d’arriver ! J’étais souvent déçu de moi-même mais le Seigneur ne m’abandonnait pas et j’ai appris que même si je ne ressentais rien de spécial, il était toujours présent comme le soleil caché par les nuages ! Voilà maintenant 68 ans que je le suis pas à pas et je n’ai jamais été trompé. La Bible est devenue ma méditation quotidienne. L’amour du Dieu vivant me pousse à aimer les autres du même amour que celui du Seigneur, même quand ils ont des aspérités de caractère contrariantes. Mon désir de ressembler à Christ me stimule à vivre sa Parole entendue dans l’Ecriture et dans ma conscience. C’était là «ce que mon cœur désirait» et le Seigneur a honoré sa promesse en me l’accordant !

 

Je fis la connaissance de ceux qui avaient foi comme moi et je me suis mis à aimer la communauté des disciples de Jésus. Je me mis à aimer les chants et les louanges au Père, les messages des hommes de Dieu, l’entraide envers les démunis et entre nous qui étions maintenant frères et sœurs, même s’il y avait des anicroches et qu’il faille apprendre à pardonner ou à demander pardon ! Quand je persévérais dans ce style de vie, en particulier dans notre couple et avec nos enfants, la joie et l’appétit spirituel augmentaient, la liberté reçue et la réconciliation s’avéraient être de nouvelles occasions de délices !

 

Une année après la grave crise de Mai-juin 1968, je fis une nouvelle expérience inattendue, mais qui répondait à une nouvelle aspiration de mon cœur. Le Seigneur me fit soudain la grâce de vivre ma prière matinale dans une toute nouvelle dimension spirituelle, une dimension céleste, sans la moindre fatigue ! L’Esprit du Seigneur se manifestait de manière indubitable et cela dura... 40 jours tous les matins (avec une diminution progressive d’intensité les 10 derniers jours). J’ai pris conscience que c’était cela que les chrétiens pentecôtistes, à la suite de Jean Baptiste et de Jésus, nommaient le baptême dans le Saint-Esprit. En fait cette expérience se déroula en deux phases : celle dont je viens de parler, solitaire dans mon bureau, approfondissant beaucoup ma connaissance de Dieu et renforçant ma vie de prière. Puis, deux ans plus tard, une nouvelle phase du même type se produisit, mais cette fois dans le cadre d’une grande convention chrétienne inter-églises;  Le Seigneur était présent dans les enseignements et, par l’imposition des mains proposée, une puissance nouvelle m’envahit pour me rendre capable - avec beaucoup d’autres - d’être témoin du Messie et d’exercer des dons de l’Esprit nouveaux pour moi. 

 

Ce témoignage pourrait donner l’impression que la vie chrétienne est une suite d’interventions miraculeuses, que la prière ne nécessite pas d’effort, que tout est facile. Il est vrai que la grâce offerte par le Seigneur à ceux et celles qui placent leur foi en Lui allège beaucoup de choses :”mon joug est doux et mon fardeau léger”, disait Jésus aux fatigués et chargés qu’il appelait. Mais les chrétiens n’échappent pas à la condition humaine générale et le diable s’efforce de faire obstacle à leur témoignage en attendant l’avènement du Messie. Le chemin n’est de loin pas facile tout le temps. La vie du disciple est une combinaison de grâces joyeuses (foncièrement) et de décisions volontaires d’obéir à l’Esprit de Dieu pour aligner notre vie à celle de Jésus ce qui nécessite de la discipline (dans la liberté !) et de la persévérance dans la mise à disposition de tous les aspects de notre vie entre ses mains.