N°291 - Octobre 2019

Le Lien des Cellules de Prière

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Servir : une dynamique révolutionnaire !

Nous sommes à la veille de la crucifixion de Jésus. Le Maître mange pour la dernière fois avec ses disciples. Le moment est donc particulièrement solennel et émouvant.

Au cours du repas, les disciples posent une question surprenante à Jésus :
«  Qui doit être considéré comme le plus grand parmi nous ?  » Jésus se lève de table, verse de l’eau dans un bassin et se met à laver les pieds de ses disciples .

Normalement, le lavement des pieds se fait avant le repas. Il est effectué par des serviteurs ou éventuellement par d’autres personnes qui désirent tout particulièrement marquer leur affection à l’égard de leur invité. Dans le cas présent­, la règle voudrait que les disciples lavent les pieds de leur maître. Ils ne l’ont pas fait. Au lieu de cela, ils cherchent à savoir qui est le plus grand parmi eux !

En lavant les pieds de ses disciples, le Seigneur casse un schéma tout humain. Il se met dans une position de serviteur et leur donne ainsi un enseignement majeur. Jésus l’explique :

« Les rois des nations dominent sur leurs peuples et ceux qui exercent le pouvoir sont appelés bienfaiteurs. Que cela ne soit pas votre cas. »
Jésus décrit ici le schéma humain classique : c’est la loi du plus fort qui prévaut. On règne par la force physique ou intellectuelle et le titre de bienfaiteurs est même souvent donné aux tyrans les plus durs, malgré leur méchanceté. À cette société humaine déséquilibrée, Jésus oppose un type de société nouvelle : la loi du plus fort est remplacée par la loi du service. Chacun est appelé à servir, qu’il soit aîné ou plus jeune, grand ou petit. Servir est donc un moyen que Jésus met en place pour casser une dynamique destructrice, celle du dominateur qui exploite les autres pour son propre profit. Servir est juste le contraire : c’est chercher le bien de son prochain, l’aider à prospérer et à occuper sa vraie place dans la société.

J’ai un peu artificiellement scindé cette action en deux volets : A) aider le plus faible à se relever pour qu’il occupe sa vraie place, et B) conduire le plus fort et l’abuseur à renoncer à sa place dominatrice pour qu’il retrouve, lui aussi, une juste place selon le dessein de Dieu.


A) Aider le plus faible à se relever

La relation faussée entre le dominateur exploitant et le dominé exploité est si ancrée dans certaines sociétés que les gens ont une peine folle à sortir de ce schéma.

Je vous donne un exemple. Dans les hôpitaux où j’ai travaillé, j’ai toujours pris la peine de saluer aimablement les personnes qui s’occupaient du nettoyage et de l’entretien. Parfois, certaines d’entre elles, des étrangères, me regardaient avec un air ahuri. J’ai alors demandé ce qui se passait. On m’a répondu que, dans leur culture, un médecin ne s’abaisse pas à saluer une femme de ménage. J’ai persévéré et petit à petit un sourire et un petit geste de la main ont répondu à mon salut. Le message passait. Dire bonjour, ce n’est vraiment pas grand-chose, mais c’est un début. Respecter leur travail, leur parler, les remercier, leur donner si nécessaire un petit coup de main, voilà quelques attitudes simples qui peuvent changer une relation et aider l’autre à sortir d’une position de dévalorisation.

Combien de gens ont été rabaissés depuis leur plus tendre enfance ? Par leurs parents, leur famille, leur milieu social et professionnel, peut-être même leur église ? Finalement, ils ont pris le pli et ne se voient pas autrement que dans une position d’inférieur, voire d’esclave.

C’est en premier lieu à ces gens que Jésus est venu parler. Il s’est mis à leur hauteur pour les servir, les guérir, les réhabiliter. Du coup, se voyant à la même hauteur que Jésus, ils se sont sentis rehaussés, revalorisés, prenant non une stature d’esclave mais celle d’homme et de femme libres.

Si Jésus s’est comporté ainsi, nous devons marcher à sa suite, dans ses pas. Jésus l’a rappelé à ses disciples :


« Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres. Je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait… le serviteur n’est pas plus grand que son seigneur, ni l’apôtre plus grand que celui qui l’a envoyé » (Jean 13. 14-16).

Chaque fois que nous servons une personne faible et abaissée, nous lui donnons une chance de remonter la pente. C’est aussi pour nous la possibilité de communier avec le Seigneur. Nous suivons ses traces et c’est là que nous le rencontrons.

Je vous donne un autre exemple. Dans une salle d’opération, il y a toute une hiérarchie : le chirurgien occupe une place dirigeante et l’aide de salle se trouve au bas de l’échelle. Entre les deux se répartissent les autres collaborateurs en fonction de leurs niveaux de formation. C’est le schéma classique, qui fonctionne, mais souvent au prix de bien des souffrances. En tant que chirurgien, j’ai appris à regarder tous les membres de l’équipe comme des collaborateurs qui œuvrent sur le même plan que moi. Chacun fait son travail sans se mettre au-dessus des autres. Cela fonctionne très bien. Mes collaborateurs étaient heureux de travailler avec moi, l’ambiance était sereine et l’efficacité était toujours là. Chose étonnante : mon état d’esprit a fini par «  déteindre » sur les autres membres de l’équipe.


B) Conduire le plus fort à s’abaisser

Quand on parle de service chrétien, on pense généralement au point A traité ci-dessus. Mais on oublie qu’il y a encore une autre partie, qui est sans doute bien plus difficile : conduire le plus fort à s’abaisser.

Humainement parlant, on serait tenté d’utiliser la force pour l’abaisser, mais ce n’est pas du tout le plan divin. Écoutons plutôt Jésus :

«  Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi.

Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.

Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même ?

Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.
 » (Matthieu 5.40-48).

Les versets 40-41 ont toujours été énigmatiques pour moi, jusqu’à ce que je les considère sous l’angle abordé ici. Qu’en est-il ? Le rapport de force n’est pas très clair de prime abord. Le créancier veut-il faire un procès et prendre la tunique en gage ? Lui donner en plus le manteau éviterait-il le procès ? On peut aussi penser que le fait de donner le manteau casse un rapport de force qui n’est pas sain.

Il en est de même avec celui qui oblige à faire un mille. La Bible Annotée dit ceci : «  L’expression est empruntée à un usage oriental introduit par les Perses, d’après lequel les employés de l’État, et en particulier les courriers postaux, étaient autorisés à requérir des hommes pour porter un message, un fardeau etc.  » Faire un mille de plus, c’est une manière de casser un rapport de force dominant-dominé et de dire : «  Tu me traites comme un esclave en m’obligeant à faire un mille pour toi. Sache que je ne suis pas ton esclave, c’est pourquoi je t’en offre un de plus. » En agissant ainsi, l’exploité devient celui qui sert, celui qui donne. Il reprend la main. Ainsi, il se met à la même hauteur que l’exploitant et oblige celui-ci à reconsidérer sa position.

Aimer ses ennemis, les bénir au lieu de les maudire, prier pour eux, leur faire du bien, tous ces ordres de Jésus entrent dans la même logique.

C’est une belle utopie, me direz-vous ! Malheureusement, la réalité vous donne souvent raison : «  Donner son manteau » ou « faire un mille de plus » peut ne pas aboutir. La relation reste faussée. Il faut donc utiliser d’autres moyens pour faire comprendre à l’autre qu’il est dans une position d’abuseur et d’exploitant. Un moyen efficace peut être la parole.

Aux pharisiens qui pensaient avoir un pouvoir sur Jésus, celui-ci répond ainsi, en parlant de sa vie :

«  Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même » (Jean 10.18).

Lors de sa comparution devant Pilate, Jésus n’a pas hésité à remettre en place ce dernier qui s’enorgueillissait d’avoir le pouvoir de le crucifier. Il lui dit ceci :

«  Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi, s’il ne t’avait pas été donné d’en haut » (Jean 19.11).

Jésus est resté constamment maître de son service et a insisté pour que les autres le comprennent. Il leur a aussi parlé.

Si nous sommes dans une position d’exploité et d’abusé, demandons au Seigneur de nous inspirer pour que nous puissions dire à l’autre une parole claire. Une parole qui puisse le remettre en question. C’est un service que nous lui rendons.

Malheureusement, il arrive bien souvent que l’abuseur ne se remette pas du tout en question, qu’il persévère dans sa méchanceté et devienne un persécuteur. Jésus nous a clairement avertis :

«  Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi… » (Jean 15.20).

C’est une réalité qui fait partie de la vie chrétienne. Nous pouvons être persécutés et ne rien pouvoir y changer. Nous n’avons alors d’autre alternative que de persévérer dans la prière et nous confier en Dieu qui nous secourt dans la souffrance. (Voir 1 Pierre 2.19-20)

Revenons au service ! Lorsque Jésus demande à ses disciples de s’abaisser pour servir l’autre, il ne cherche nullement à détruire le principe de la hiérarchie et supprimer toute position d’autorité. Il se présente d’ailleurs à ses disciples comme le Seigneur et le Maître. En réalité, ce que Jésus veut détruire, c’est l’utilisation d’une position dominante pour exploiter et asservir le subalterne. On est donc loin des idées révolutionnaires anarchistes qui veulent détruire l’autorité.

Toute personne qui est placée à une position d’autorité peut suivre l’exemple de Jésus. Elle peut assumer sa fonction et servir les autres. Les deux ne sont pas du tout incompatibles ! Le président d’un État peut servir sa nation en accomplissant honnêtement et humblement sa tâche. Il ne cherche pas à tirer profit pour lui-même de son peuple, il ne l’exploite pas, mais il fait tout pour que son pays se développe le mieux possible et que chacun puisse en bénéficier. Le patron d’une entreprise peut servir ses ouvriers en gérant correctement ses affaires, selon les valeurs que la Bible nous enseigne. En faisant cela, il ne perd nullement son autorité, bien au contraire ! Il a la satisfaction d’accomplir une noble tâche et de travailler dans le royaume de Dieu. Il aura la joie de voir la bénédiction divine reposer sur lui et sur tous ses collaborateurs. Une telle joie n’a-t-elle pas infiniment plus de prix que la satisfaction de gagner de l’argent en exploitant les autres ?

L’enseignement sur le service que Jésus nous donne ici peut transformer une vie. Il peut changer beaucoup de choses dans la société, parce que la dynamique qu’il apporte est révolutionnaire et s’oppose à la loi du plus fort qui détruit les plus faibles.

Voulons-nous relever ce défi ?


Questions

Comment puis-je mettre en pratique dans ma vie familiale et professionnelle ce message sur le service ?

Quelle est ma relation avec mes subalternes ?

Comment comprendre cette exhortation de Paul :
« Que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes ?  » Philippiens 2.3

Savons-nous que nous recevrons au Jugement Dernier selon le bien ou le mal que nous aurons fait pendant notre vie ici-bas ? 2 Corinthiens 5.10. Voir aussi Matthieu 25.31-46.

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Voulons-nous vraiment le Réveil ?

Aujourd’hui, on prie beaucoup pour un réveil dans nos églises. Mais mesure-t-on ce que cela signifie ? Y sommes-nous prêts ? Le réveil amène toujours des transformations importantes. J’en citerai trois qui me semblent particulièrement actuelles :

1. Tout Réveil, et à plus forte raison toute Réforme, bouleverse toujours

Martin Luther en savait quelque chose ! L’opposition qu’il a rencontrée et les menaces dont il a fait l’objet le montrent clairement. Aussi a-t-il écrit : «  Là où la Parole de Dieu est prêchée dans sa pureté et sa force, il ne peut manquer d’y avoir du bruit !  » Ce fut l’expérience de quasi tous ceux qui ont voulu apporter le Réveil : Calvin fut renvoyé de Genève en 1538 et ne put y revenir que trois ans plus tard. John Knox dut affronter l’opposition de la reine d’Écosse et fut lui aussi exilé. Le Réformateur suisse romand, Pierre Viret, fut empoisonné ; il ne mourut pas, mais sa santé fut définitivement ruinée.

Bien que son histoire soit moins tragique, le «  Réveil de Genève » au 19
e siècle connut aussi oppositions et souffrances : plusieurs des principaux leaders furent destitués, plusieurs pasteurs durent s’exiler et connurent la prison.

Je me pose la question suivante : nous qui prions pour le Réveil, sommes-nous prêts à affronter les oppositions, les menaces, le mépris, et parfois même, les persécutions qui accompagnent souvent le message revivaliste ? Nous voulons voir nos communautés grandir et nos contemporains venir à la foi, c’est merveilleux, mais ne croyons pas que ce message sera toujours bien compris. Cela ne nous apportera pas que des joies. Vouloir le Réveil, c’est entrer dans un combat, contre nous-mêmes d’abord : notre propre confort, notre volonté de « ne pas avoir d’histoires », notre timidité et parfois aussi notre lâcheté. Avons-nous déjà entendu une prédication sur cette parole de l’apôtre Paul : «  Tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés »  ? (2 Timothée 3.12) Vouloir le Réveil, c’est aussi accepter d’être en butte à tous les immobilismes de nos institutions.


2. Réveils et action sociale

Un des reproches que l’on entend le plus souvent est que les Réveils sont des mouvements presque exclusivement spirituels qui ne s’intéressent pas, ou pas assez à l’action sociale. C’est vrai que les «  réunions de Réveil » se limitent souvent à des appels à la conversion et que l’élément social est souvent absent. Or il est indéniable que la rencontre avec Dieu doit aussi être une rencontre avec le prochain. Dans ce sens-là, le Réveil de Genève est un excellent exemple. Si la première vague de Réveil a favorisé la relation avec Dieu, le retour à la Bible et la prédication du salut par la foi, la seconde vague de Réveil a également mis l’accent sur l’action sociale.
Adolphe Monod, surnommé « la voix du Réveil » a été destitué parce qu’il a osé dévoiler des injustices sociales parmi ses paroissiens, dont beaucoup étaient des industriels et des membres de la bonne société protestante lyonnaise.

John Bost a fondé les asiles de La Force. Son mot d’ordre était : «  Tous ceux que l’on refuse ailleurs, je les accueillerai au nom de mon Maître ». Cette œuvre admirable existe toujours.
Les diaconesses sont aussi un mouvement issu de ce Réveil. Elles ont beaucoup œuvré dans les hôpitaux et amélioré la santé publique.
Henry Dunant a fondé la Croix Rouge. Il était secrétaire de l’Alliance évangélique de Genève. Il a été aidé par plusieurs personnalités du Réveil. Aujourd’hui, qui connaît encore les origines chrétiennes de la Croix Rouge ?

La Croix Bleue a été fondée un peu plus tard, par le pasteur Louis-Lucien Rochat, effrayé par les ravages de l’alcoolisme à son époque.
Pendant la première moitié du 19
e siècle, une trentaine d’œuvres sociales ont été ainsi créées dans la mouvance du Réveil.

Mais il n’y eut pas que des œuvres sociales, nombreuses furent aussi les œuvres culturelles et intellectuelles.
Un Réveil est donc un engagement total, dans tous les domaines de la société. Il ne saurait y avoir les « spirituels » d’un côté et les « sociaux » de l’autre. C’est un tout. Le plus bel exemple est certainement Félix Neff, qui fut à la fois pasteur, évangéliste, terrassier, ingénieur, instituteur, agronome, pionnier.

Il transforma sa région montagneuse à tel point que 150 ans après sa mort on a pu dire de lui qu’il faisait partie du patrimoine du département des Hautes Alpes.

Bien sûr, tout le monde ne peut pas être Félix Neff, mais sommes-nous prêts, aujourd’hui, à cet engagement total, dans tous les domaines de la vie humaine ? Prêts à rejoindre nos contemporains dans toutes leurs souffrances et dans tous leurs besoins ? Cela demande une consécration totale et une volonté d’être proche et à l’écoute de toutes les classes de la population. Sommes-nous prêts à cela ? Mais n’est-ce pas ce à quoi nous engage l’Incarnation de Jésus ?


3. Réveil et retour du Christ

Enfin, pourquoi désirons-nous le Réveil ? Que cherchons-nous en priant pour le Réveil ? Voir les bancs de nos églises se remplir à nouveau ? Stopper la crise des ministères ? Retrouver le dynamisme et la foi conquérante de nos aïeux ? Tout cela est juste et bon, mais est-ce cela le but ultime de notre prière et de notre témoignage ?

La recherche du Réveil ne saurait être un but en soi. On ne cherche pas le Réveil pour le Réveil ! Ce n’est pas non plus la recherche du succès, ce qui serait une démarche bien intentionnée peut-être, mais quand même tournée sur l’humain. Notre orgueil pourrait se cacher jusque-là ! Une église nombreuse, aux œuvres et aux finances prospères ainsi qu’à la réputation excellente peut être une église morte ou infidèle comme l’église de Sardes ou celle de Laodicée dont l’Apocalypse nous parle ! (Apocalypse 3.1-6 et 14-22)

La prière pour le Réveil, c’est l’intercession pour le retour de Jésus. Quelle est la dernière prière de la Bible ?
«  Amen ! Viens, Seigneur Jésus !  » (Apocalypse 22.20)

Le but premier et ultime du Réveil est d’apporter la grâce du Christ au monde, de hâter la venue du Royaume de Dieu (2 Pierre 3.12) et de préparer l’Église pour le retour du Seigneur. N’est-ce pas ce que Jésus lui-même rappelle dans la fameuse parabole des dix vierges (Matthieu 25.1-13) : préparer l’épouse pour la venue de l’époux. Cela demande beaucoup de consécration, d’abnégation et de travail souvent humble et caché. Cela risque aussi de changer et de bouleverser nos priorités. Y sommes-nous prêts ? Mais c’est bien l’appel que Jésus nous adresse en nous demandant de prier dans l’oraison dominicale : «  Que ton règne vienne ! ».