N°267 - Octobre 2013

Le Lien des Cellules de Prière

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L'usage du temps

Matthieu 25 : 14-30
« Il en sera comme d'un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. Il donna cinq talents à l'un, deux à l'autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s'en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres. Celui qui n'en avait reçu qu'un alla faire un creux dans la terre, et cacha l'argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte. Celui qui avait reçu les cinq talents s'approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit : Seigneur, tu m'as remis cinq talents ; voici, j'en ai gagné cinq autres. Son maître lui dit : C'est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. Celui qui avait reçu les deux talents s'approcha aussi, et il dit : Seigneur, tu m'as remis deux talents ; voici, j'en ai gagné deux autres. Son maître lui dit : C'est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. Celui qui n'avait reçu qu'un talent s'approcha ensuite, et il dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n'as pas semé, et qui amasses où tu n'as pas vanné ; j'ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre ; voici, prends ce qui est à toi. Son maître lui répondit : Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n'ai pas semé, et que j'amasse où je n'ai pas vanné ; il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j'aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. Ôtez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents. Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a. Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

Très souvent, nous abordons cette parabole sous l’angle des dons, des talents, que Dieu nous a confiés, et que nous sommes appelés à faire fructifier pour sa gloire. Mais, en considérant que dans ce texte les trois serviteurs reçoivent la même denrée dans des proportions variées, je vous propose d’observer ce texte aujourd’hui sous un angle différent1.

Il est une chose, un « talent », que Dieu accorde à chacun sur cette terre, selon son bon vouloir, une chose qui n'en est pas vraiment une, mais dont on se plaint très souvent de ne pas en avoir assez : le temps.

Ce temps qui passe, qui nous coule entre les doigts apparemment de plus en plus vite et dont l’écoulement nous ronge un peu plus chaque année, nous rappelant toujours plus notre finitude ici bas et nous apparaissant du même coup toujours plus précieux et désirable.

Dieu nous a donné un corps physique dont nous avons à prendre soin dans la mesure où il est appelé à être le temple du Saint-Esprit, et qu’il constitue un système extraordinairement complexe qui, pour durer, doit être honoré, respecté et entretenu. Malheureusement, notre part charnelle, centrée sur nous-même, nous pousse souvent à nous inquiéter de « notre » temps qui s’en va (et par conséquent de celui qui nous reste), à faire tout notre possible pour en profiter au maximum ou de s’efforcer à en ralentir les effets, sans réaliser que le temps que nous consacrons à ces gesticulations égocentriques est déjà en soi du temps perdu. Essayons donc de réfléchir au sens de notre vie sur terre au lieu de nous demander comment en profiter le plus longtemps possible.


« C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? (...) Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? (...) Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. » Matthieu 6.25, 27, 33-34

Lorsque le Christ nous dit de ne pas nous soucier du lendemain, c’est aussi un appel à faire bon usage du temps que Dieu nous accorde chaque jour, sans nous inquiéter de nous-mêmes. Ces invitations à ne pas nous inquiéter pour notre vie convergent vers la parole qui nous appelle à nous préoccuper d’abord du royaume de Dieu et de sa justice ; tout le reste en découlera ensuite.
Ainsi, le temps s’écoule-t-il, à peu près, à la même vitesse pour tout le monde, comme depuis un réservoir appartenant à Dieu et dont lui seul connaît la contenance... variable. Je dis variable car, par exemple selon le cinquième commandement énoncé dans Exode 20:12, si nous honorons notre père et notre mère, notre « quota temporel » terrestre s’en trouve augmenté. D’un autre côté, sans en être forcément conscients, nous avons nous-mêmes le pouvoir de modifier le contenu de ce réservoir, pour nous et notre prochain. Cette influence peut être positive ou négative, selon que nous soyons porteurs de respect, d’amour et d’espérance ou au contraire de mépris, de désespoir de haine, ou plus grave encore... Par notre attitude envers les autres, nous pouvons verser de notre temps dans le réservoir de notre prochain ou au contraire y forer des trous, voire l’anéantir comme le font les meurtriers.


Alors que faisons-nous de ce temps précieux ?
Revenons à la parabole des talents, dans laquelle nous avons deux cas de figure bien distincts, le premier étant décliné en deux variantes qui nous donnent au passage une précieuse indication sur la manière dont Dieu adapte le niveau de ses exigences et considère nos résultats en fonction de nos propres capacités.

Tout au long de notre vie, nous pouvons être successivement l’un ou l’autre de ces trois serviteurs, faisant plus ou moins fructifier le temps que nous confie le maître. Mais soyons attentifs au fait que, avec amour, tout en nous en laissant pleinement le choix (mais nous rendant aussi responsables des conséquences), le Christ nous appelle à être l’un des deux premiers serviteurs.

Prenons alors profondément conscience de la véritable valeur du temps dont Dieu nous fait grâce, du potentiel contenu dans chaque souffle qu’Il nous accorde. Et comprenons bien que nous n’avons aucune prétention à faire valoir sur le temps qui nous reste à vivre, mais bien plutôt à accueillir chaque jour nouveau comme un cadeau offert et à offrir.

Luc 9:23-25

Il leur disait à tous :
« Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour, et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera. Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est en se perdant lui-même et en le payant de sa propre existence ? »

Notre nature humaine, tentée de toutes parts, nous serine à l’oreille de penser à nous-même, de satisfaire nos envies ou convoitises pour notre prétendu bien-être personnel. Plus insidieusement encore, elle s’efforce de nous endormir par des divertissements dévoreurs de temps, qui nous séduisent de préférence lorsque nous sommes affaiblis, et qui trop souvent ne nous remplissent finalement que de vide (parfois de bien pire hélas). Réalisons plutôt que le temps que notre Père céleste nous prête ne révélera vraiment sa valeur qu’à la mesure de l’amour que nous y aurons placé : premièrement l’amour pour notre Seigneur, puis l’amour pour nos prochains qui en découle.

Partant donc de tout cela, le seul souci que nous devrions avoir à propos du temps, c’est d’en faire un usage toujours plus conforme à la volonté de Dieu. La récompense de ceux qui auront part à l’héritage du royaume des cieux en dépend. Car si ce ne sont pas les œuvres qui sauvent, elles sont toutefois la conséquence naturelle de notre foi, de notre fidélité à la volonté de notre Seigneur. Elles sont la manifestation visible, durant notre vie terrestre, de notre appartenance à Christ et de notre témoignage pratique de son amour.

Pour terminer, je vous propose une expérience très simple : la prochaine fois que vous êtes exténués, éreintés ou au bout du rouleau, ou pire encore, que vous cherchez à « tuer le temps », eh bien, plutôt que de vous planter devant la télévision (ou tout autre écran) pour une séance de « lobotomie
2» ou de prendre du temps pour une distraction que vous croyez délassante, confiez votre esprit et tout votre être au Seigneur, remettez votre restauration entre ses mains. Isolez-vous, à l’intérieur ou à l’extérieur de chez vous, ouvrez-lui votre cœur, pensez à qui il est, à la grandeur de son nom et à tout l’amour qu’il a en réserve pour vous. Alors, comme il nous le promet en Apocalypse 3:20, il ne restera pas sur le seuil de votre porte.

Et ce temps-là sera plus précieux que de l’or fin.



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NOTES

1 : Il va de soi que les Talents de la parabole font aussi référence aux autres richesses de la vie qui nous sont confiées (corps, capacités, relations, connaissances, etc.). Notons aussi que la dimension du temps est aussi présente dans le délai entre le moment où l’on reçoit ces « talents » et le moment ou l’on doit rendre compte de leur usage. NDLR.

2 : Action chirurgicale consistant à enlever une partie du cerveau.

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Racheter le temps et prier

Oui, le temps est un don précieux qu’on peut perdre ou gaspiller ou encore polluer ! Il ne s’agit pas pour autant de devenir fébrile et tendu, car notre appartenance à Jésus le donateur de Vie, nous a introduits dans le repos de Dieu (Héb. 4.1, 9). Il n’empêche, la mort agit encore dans notre temps passager. Ne nous endormons pas. Notre vocation de ”fils de la résurrection” est de ne pas laisser l’avantage à la destruction et au mensonge !

Puisque Christ habite en nous, nous sommes des ambassadeurs du Christ ressuscité. Nous sommes appelés à forcer la puissance qui utilise le temps orienté vers la mort (le Chronos) à servir le Temps issu de la Vie et pour la Vie qui jaillit de Dieu. Nous pouvons en faire un temps ”propice”, un kaïros, une occasion favorable qu’il ne faut pas laisser passer parce qu’il y a un rendez-vous divin, une intervention de Dieu, une occasion à saisir pour la justice et pour la guérison. Notre privilège de croyant consiste, entre autres, à collaborer avec le Seigneur pour que se produise ce type de kaïros
1.

Heureusement, l’apôtre Paul rappelle dans sa lettre aux Éphésiens que nous pouvons et devons ”
racheter le temps, car les jours sont mauvais” (Ep. 5.16). Comme s’il nous disait : « libérez vos jours de l’emprise du prince des ténèbres et faites-en des occasions d’apporter la bénédiction du Père là où la malédiction a fait des dégâts ».

Un moyen privilégié Une des manières accessibles à chacun de racheter le temps est d’écouter l’appel du Dieu d’Israël, dans le chap. 62 d’Esaïe :

(v.6-7) :
Sur tes murs, Jérusalem, j’ai placé des gardes ; ils ne se tairont ni jour ni nuit. Vous qui la rappelez au souvenir de l’Éternel, point de repos pour vous ! Et ne Lui laissez aucun relâche, jusqu’à ce qu’Il rétablisse Jérusalem Et la rende glorieuse sur la terre.

Aucun relâche jusqu’à ce que… Avons-nous bien entendu ? Assiégez le trône de Dieu, c’est le Roi qui vous le dit ! Cette prophétie n’est pas seulement un appel historique aux Juifs exilés à Babylone pour demander la reconstruction de leur capitale sainte sous le règne de Cyrus le Perse au 5ème siècle av. J-C. (ce qui s’est effectivement produit !). Elle est aussi un appel aux témoins des derniers temps parmi lesquels nous sommes (= entre les deux venues du Seigneur Jésus).
Cette prophétie parle de Jérusalem (6 et 1) et de Sion (1) et c’est d’elle qu’il est aussi question dans les v. 2 à 5 :


"Les temps modernes, depuis le 16ème siècle, et plus encore depuis le début du 19ème s. s’accélèrent : ­ les réveils spirituels, côtoyant l’apostasie2 et les pires fléaux sociaux et internationaux ­ l’expansion de l’Évangile à presque toutes les nations (à des degrés divers) ­ la restauration progressive d’Israël comme nation, Tout ceci nous montre que l’échéance finale approche à grands pas."

Cette prophétie parle de Jérusalem (6 et 1) et de Sion (1) et c’est d’elle qu’il est aussi question dans les v. 2 à 5 :

(v.1) Pour l’amour de Sion je ne me tairai pas, Pour l’amour de Jérusalem je ne resterai pas inactif, Jusqu’à ce que son salut paraisse comme l’aurore Et sa délivrance comme un flambeau qui s’allume !

Le but visé (v.2) Alors les nations verront ton salut Et tous les rois ta gloire.

Comprenons-nous cet appel ? Au-delà de l’ancienne citadelle de David proche de l’esplanade du Temple, Sion est une appellation de Jérusalem mettant en évidence la destinée spirituelle et prophétique de cette ville. Elle a une face géographique, laquelle est actuellement à nouveau sous contrôle israélien (depuis la ”guerre des Six Jours” de1967), et une face spirituelle désignant le Peuple issu de Jésus, la Jérusalem d’en Haut, dont la racine est juive et dont les branches sont internationales (l’Eglise appelée par le Seigneur hors du système des nations)3.

Notre propos n’est pas ici de polémiquer sur les questions politiques et les opinions qui agitent presque chaque jour les gouvernements, les médias, l’opinion publique quant à ce Proche Orient tumultueux. Oui, le but du Seigneur est bien d’unir les Israéliens et les Arabes voisins dans un seul Peuple réconcilié, mais cette réalité est tout à fait inséparable de la foi en Jésus Messie et Fils de Dieu (!) Le chemin est long et nous y avons une responsabilité différente de celle des leaders politiques, avec leurs plans sans résultats durables. En tant que membres de l’Église de J.-C., Communauté messianique greffée sur le tronc d’Israël, nous sommes inclus en « Sion » (“Chrétiens “issus des nations avec “Messianiques “issus du Peuple juif, cf. Rom.11 et Eph. 2). Mais d’un côté comme de l’autre, cette position est spirituelle, indépendante de tout nationalisme et de toute idéologie politique.

Cette prophétie nous concerne et c’est une glorieuse annonce :

Tu seras une couronne éclatante dans la main de l’Éternel, Un turban royal dans la main de ton Dieu. On ne t’appellera plus ”femme délaissée”, On ne nommera plus ta terre ”désolation” ; Mais on t’appellera ”mon plaisir en elle” Et on appellera ta terre ”la bien mariée”… Comme un époux s’unit à une jeune fille, Ainsi tes fils s’uniront à toi Et comme la fiancée fait la joie de son fiancé, Ainsi tu feras la joie de ton Dieu !

Il y a dans cette annonce, à la fois une promesse pour l’Israël terrestre avec Jérusalem, et aussi pour l’humanité nouvelle toute entière, anticipée déjà par l’Eglise fidèle. C’est pour elle que le Père céleste a donné son Fils ! Et ce Fils va ”épouser” ce peuple apparemment divorcé de son Messie, et cette terre apparemment stérile et abandonnée ! C’est le ”reste” fidèle qu’Il a purifié dans le ”feu” qui nous à amenés à la repentance.

Beaucoup de chrétiens cherchent avec raison la justice sociale et une nouvelle fertilité du témoignage. Au lieu de la rechercher dans les idéologies et systèmes de ce monde, cherchons-la dans la dynamique du Royaume de Dieu annoncé par les prophètes. Cette dynamique a été libérée définitivement par Jésus qui a TOUT accompli :

(v.8-9)
L’Éternel l’a juré par sa droite et par son bras puissant : Je ne donnerai plus ton blé pour nourriture à tes ennemis, Et les fils de l’Étranger ne boiront plus ton vin, produit de tes labeurs ; Mais ceux qui auront récolté le blé le mangeront et loueront l’Éternel…

Ce rétablissement arrivera par trois, même quatre moyens liés entre eux :
- notre prière unie telle que le Seigneur nous y appelle aux v. 6-7
- notre pratique personnelle de la justice nouvelle, celle du Christ (Luc 6 par ex.)
- notre transmission du message efficace de l’Évangile, avec amour et sagesse
- notre intervention éventuelle auprès des autorités pour des démarches inspirées, visant à l’établissement de lois et d’une gouvernance plus justes.


Le Seigneur produit du nouveau ! Entre le 4ème et le 18ème siècle, seules des minorités au sein de l’Église ont pratiqué ces choses. L’Histoire traînait en longueur, malgré de glorieux jets de lumières sporadiques. Du 19ème siècle à nos jours, et de plus en plus, le Seigneur suscite, un peu partout sur le globe, les générations de croyants qui vont se mettre à prier avec persévérance, chaque jour par l’Esprit. Les maisons de prière 24/7 se multiplient. Même beaucoup d’enfants deviennent des canaux de transmission de Jésus-Christ (en Indonésie et Sud-Est asiatique, notamment, et aussi en Afrique). Ils seront prêts à mettre leur vie en jeu, prêts à suivre le Seigneur partout où Il va (Ap. 14. 4) ! Les événements vont s’accélérer pour la maturation à la fois de l’ivraie, mais aussi du bon grain ! Le Seigneur dit lui-même qu’Il hâtera ces choses en leur temps (Es. 60. 22 !). Cela se produira vraiment « car la bouche du Seigneur a parlé » (Mi. 4.4) !

Alors, serons-nous et serez-vous de ceux-là, de ceux qui vont hâter les temps finaux et couper l’herbe sous les pieds de l’Impie final (l’Antéchrist) ? Écoutons encore :

(v.10-11) :
Franchissez, franchissez les portes ! Préparez le chemin pour le Peuple ! Frayez, frayez la route, ôtez les pierres, élevez une bannière pour les peuples ! Voici que le Seigneur proclame aux extrémités de la terre : Dites à la fille de Sion : voici ton Sauveur arrive, Le salaire est avec Lui et les récompenses le précèdent, On les appellera Peuple saint, Rachetés de l’Éternel !

Bien-aimés, il y a des portes à franchir, oui ! Le temps est venu de laisser les vaines distractions, les attachements futiles, les choses secondaires mangeuses de temps (même quand elles ont de bons côtés). Mettons en priorité les choses meilleures, primordiales, prioritaires, celles que l’Esprit Saint nous susurre à l’oreille ou nous crie avec force au sein du brouhaha !”D’abord le Royaume de Dieu”, comme nous le chantons volontiers ! Il s’agit d’élever la réalité de ”Christ en nous” (” bannière”, autels d’adoration dans nos familles). Il s’agit aussi de paver la route pour les foules qui doivent entrer dans la moisson et pour certains chefs et rois. C’est la tâche des groupes et maisons d’intercession en connexion avec les disciples qui évangélisent !

La mobilisation des fils de Dieu ! De par notre filialité au Père, nous sommes établis sur les murs de Jérusalem, nous y sommes pour être des sentinelles qui scrutent l’horizon et anticipent les temps. Nous sommes les prêtres qui rappellent au Seigneur les engagements de son Alliance, non pas parce que Dieu serait dur d’oreille et oublieux, mais parce qu’Il a décidé que c’est par nous, les humains, qu’Il ferait avancer les étapes de sa victoire finale ! Pourquoi fait-il ainsi ? Parce qu’Il l’a décidé. Franchement, je trouve que c’est un honneur incroyable qu’Il nous fait ! Il nous associe à son œuvre, Il se place discrètement derrière nous, à l’arrière-plan, comme c’était déjà le cas au commencement quand il a créé l’homme et la femme (Gen.1. 25 et suiv.). Entre deux, le péché est intervenu, mais son intention n’a pas changé ! Sa mise en application est juste plus difficile, mais maintenant Jésus, le dernier Adam, a arraché de Satan l’autorité que le premier Adam lui avait concédée ­ et nous avec lui. Il l’a reprise par sa Croix ; et, dans sa résurrection - élévation, Il nous a restitué légalement cette autorité. Et c’est son Souffle qui la rend opérante et efficace dans nos lèvres. Le mandat qu’Il nous confie de montrer et de préparer son règne est donc POSSIBLE ! (Yes we can…).

Prions pour la révélation de Sion, de Christ en nous, et pour l’accomplissement de Sa gloire ! Prions avec la même insistance, culottée et passionnée, que celle montrée par la veuve de Luc 18.1-8 qui finit par avoir gain de cause ! C’est ce genre de foi que le Seigneur aimerait trouver sur la terre à son retour en puissance. Alors le temps sera racheté !

Alors, chers lecteurs,
ALLONS-Y ENSEMBLE, DES CE JOUR !


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NOTES

1 : Mot typique du Nouveau Testament grec ancien (langue dans laquelle il a été écrit).
2 : Apostasie : le fait de rejeter la Vérité que nous avons connue
3 : Ekklesia, qui a donné en français le mot ”Eglise”, signifie littéralement ”appelée hors de”.