N°223 - Octobre 2002

Le Lien des Cellules de Prière

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La complicité dans le couple

Pour des couples épanouis.
Les couples chrétiens devraient être ceux où le mari et l’épouse sont les plus épanouis de tous les couples. Des couples où règne un climat d’harmonie et de bonne entente unique, une complicité particulière.

Malheureusement, il arrive que des couples chrétiens aient les mêmes problèmes que dans le monde, mais en plus ils en ajoutent d’autres, principalement à cause des idées fausses sur la soumission de la femme.

Nous voulons retrouver dans la Parole une compréhension des Ecritures qui soit conforme à l’oeuvre et à la personne de Dieu. La Parole demeure notre unique autorité, mais à moins que nous ne comprenions la Parole avec le coeur de Dieu, nous glisserons dans des abus, à notre honte.


L’intention de Dieu: l’égalité de valeur.
Dieu avait une intention bien précise en créant l’être humain sous deux expressions différentes, homme et femme. Il voulait que cette relation homme-femme soit vécue dans l’amour et le respect, basée sur l’égalité de valeur de chacun. Dans Galates 3 : 28 Paul affirme l’égalité de chacun des sexes: "Il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ." A la création, Dieu les fait à Sa ressemblance: "Voici le livre de la postérité d’Adam. Le jour où Dieu créa Adam, il le fit à la ressemblance de Dieu. Homme et femme il les créa, il les bénit, et les appela du nom d’Homme, au moment où ils furent créés." (Gen. 5 : 1-2). Les deux sont créés à l’image de Dieu, et portent le nom d’homme (c’est-à-dire être humain, ou genre humain) et donc de ce fait les deux sont égaux en valeur, et aucun n’est inférieur à l’autre.

Dieu révèle Sa personne au travers des deux, pas plus par l’un que par l’autre. Or, souvent la femme dans nos milieux est traitée comme un être inférieur. Toute pensée qui vient prétendre à l’infériorité de la femme est étrangère à la Parole et blasphématoire à l’égard de Dieu et Sa création. Si nous voulons aimer l’être humain que Dieu a créé, nous devons considérer avec un profond respect la femme et être absolument certains dans nos coeurs, hommes et femmes, que nul n’est inférieur ou supérieur à l’autre: c’est une vérité biblique fondamentale.


Notions de différences, de complémentarité et d’ordre.
A la notion de l’égalité vient s’ajouter celle des différences. Dieu crée l’être humain homme et femme, physiquement et psychologiquement différents, au point où un auteur dira que les hommes viennent de Mars et les femmes viennent de Vénus! Il ne faut donc pas essayer de nier ces différences, mais les apprécier. Chacun est unique.

L’intention de Dieu dans la différence, c’est la complémentarité. Nous sommes faits pour nous compléter l’un l’autre. La complémentarité pousse à la complicité: sachant que l’on a des capacités différentes, nous allons chercher à les mettre ensemble pour nous compléter.

Dieu nous a créés selon un ordre différent. 1 Cor. 11 : 8-9 indique l’ordre de Dieu dans la création. Il crée d’abord Adam, puis Eve: "En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme."

Selon le texte de la Genèse, dans un premier temps, Adam exerce son autorité sur la nature (Gen. 2 : 15, 20); Dieu lui donne des ordres (16-17). Puis, Dieu crée ensuite Eve. Ce n’est pas un hasard: Dieu ne fait rien par hasard. Il crée avec ordre, et dans cet ordre, Il donne des fonctions différentes. Le fait de mettre Adam en premier dans le jardin peut indiquer une position de responsabilité, une sorte de droit d’ancienneté, comme un aîné dans une famille. Dès la création, l’homme reçoit la fonction de chef1. C’est sur la Création de Dieu que Paul appuie son enseignement: "Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite." (1 Tim. 2 : 13) Paul ne méprise pas la femme: il est conforme avec l’ordre du Créateur.


Confusion entre l’égalité de valeur et l’égalité de fonction
Il y a souvent dans l’église et dans le monde une confusion entre l’égalité de valeur et l’égalité de fonction: pour Dieu, le fait d’avoir une fonction différente ne donne pas à la personne une valeur différente. Pour preuve ce verset clé qui démontre bien que, quoique Christ et le Père soient égaux dans leur divinité, les deux ont des fonctions différentes :

"Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ." (1 Cor 11 : 3)


L’homme serviteur - la femme servie (et non asservie!)
Nous allons devenir persuadés que le plan de Dieu est parfait quand nous allons démystifier les concepts de chef, d’autorité et de soumission. La vérité rend libre.

L’homme en tant que chef a le privilège de servir. Soulignons ici un aspect important: il n’est pas "chef seul": rappelons-nous qu’il est écrit que Christ est le chef de tout homme. L’homme ne peut exercer son rôle de chef de façon adéquate s’il n’a pas Christ pour chef: il se soumet à Christ pour recevoir Ses instructions. Il ne s’agit donc pas de s’emparer d’une position de supériorité sur la femme, mais de se mettre à genoux devant Christ pour exercer un ministère envers son épouse. Il dirige par l’exemple. Il vit une vie consacrée à Jésus, qui se vérifiera non seulement dans sa communion avec Lui mais aussi dans ses choix et sa façon de vivre en fonction du Règne nouveau qui vient. En outre, De plus, le fait qu’il soit dit dans le même texte que Dieu est le chef de Christ indique qu’il y a une parfaite harmonie entre l’égalité de chacun en valeur et la différence de fonction de chacun.


Le rôle de chef n’est pas un privilège, mais une responsabilité.
La responsabilité du mari est de servir. "Maris, que chacun aime sa femme, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle." (Eph. 5 : 25) Le mandat du chef, c’est d’aimer. Comment? comme Jésus. Et Jésus est Celui qui a lavé les pieds de ses disciples. Il a dit: Le plus grand parmi vous sera votre serviteur (Mat. 23 : 11). Donc, le mandat, la responsabilité et l’autorité du chef, c’est d’aimer, c’est-à-dire de servir, nourrir, prendre soin de sa femme, comme de son propre corps. Son privilège c’est de servir. "L’autorité de l’homme est plus un rôle de soutien que de contrôle, de responsabilité que de pouvoir... Il n’y a rien de dégradant pour la femme à discerner, dans la fonction de l’homme comme tête, le moyen voulu de Dieu pour protéger sa féminité et pour lui permettre de s’épanouir... Dieu n’a pas institué l’homme comme tête de la femme pour l’évincer, mais pour l’entourer et garantir son plein épanouissement." (John Stott, Le chrétien et les défis de la vie moderne, Coll. Sator, vol.2, p.153 & 155)

En tant qu’homme j’ai la responsabilité de servir. Quelle femme ne veut pas avoir de serviteur à son service?


La femme est appelée à aider son mari à servir.
N’est-il pas à première vue un peu troublant de constater que la Bible utilise un seul mot pour décrire le rôle de la femme: soumission! "Femmes, que chacune soit soumise à son mari, comme au Seigneur." (Eph. 5: 22) Mais qu’est-ce que la soumission? Se soumettre, c’est se mettre sous; se mettre sous la couverture de son mari, sous sa protection, sous son ministère. La soumission, c’est être sous la mission de son mari. Il ne s’agit donc pas de se mettre sous la domination d’un homme, mais sous les soins de l’homme, donc sous la mission que Christ a confiée à l’homme de prendre soin de sa femme. La soumission, ce n’est pas obéir sans rien dire, garder le silence, être esclave, ne pas prendre d’initiative, ni même obéir tout court. Les hommes qui demandent cela doivent se repentir. Les femmes qui croient cela doivent se repentir. La femme est une personne à part entière. Sa fonction différente de soumission ne vient rien enlever au fait qu’elle est autonome et a une personnalité propre. Ephésiens 5 : 21 parle de soumission mutuelle. Dans la soumission mutuelle, les deux expriment leurs désirs et besoins ouvertement et honnêtement, coopérant pour rencontrer ces besoins et pour se soutenir, dans une belle complicité.

Que veut dire pour la femme d’avoir un coeur soumis? D’abord elle reconnaît à son mari la fonction de responsable que le Seigneur lui a assignée; elle a donc besoin de libérer son mari dans sa responsabilité. C’est ce qui est dit en 1 Pierre 3 : 1-7. Combien de fois observons-nous des femmes dominatrices inhibant leur mari déjà complexé? Elle ne doit pas entrer en compétition avec lui. Elle l’encourage devant le poids des responsabilités, l’épaule, le rassure sur sa valeur et ses capacités et le sécurise.

"Quand une épouse croit en son mari et le respecte profondément, il acquiert la confiance nécessaire pour faire face au monde avec succès et vivre de façon responsable. Elle lui donne une raison pour canaliser son énergie masculine - pour bâtir une maison, avoir et garder un emploi, rester sobre, vivre selon la loi, dépenser l’argent sagement, etc. Sans influence féminine positive, il peut rediriger la puissance de testostérone2 de façon destructrice pour lui-même et la société en général." (James Dobson, lettre de Focus on the Family (Objectif-Famille), fév 1995, p. 2)


Le ministère de la femme.
L’épouse est appelée à assumer son ministère d’aide auprès de son époux, reconnaissant que ce dernier ne peut exercer seul sa fonction de chef. Elle inspire, plutôt que de diriger et prendre la place de son mari. Inspirer c’est mettre à profit sa sensibilité, son sens créatif, son aptitude à communiquer, son ministère d’intercesseur, ses capacités intuitives particulières. C’est aussi celle qui, à l’image de la femme dans Prov. 31, fait preuve d’initiatives: elle n’est pas la petite fille qui doit toujours attendre son mari et lui demander la permission. Elle est une personne à part entière. Le mari, dans son service pour elle, doit lui donner toute la latitude nécessaire pour qu’elle puisse s’épanouir. Heureux l’homme qui a une femme épanouie!

Une merveilleuse complicité!
Dieu a prévu qu’une merveilleuse complicité s’installe entre le mari et l’épouse, dans l’égalité et la complémentarité! Que Son Esprit et Sa Parole libèrent les couples chrétiens, afin qu’ils deviennent un merveilleux modèle du plan parfait de Dieu.
 

A retenir :
1. Dieu ne crée rien par hasard, rien par discrimination, mais tout par amour, dans un ordre parfait.
2. J’ai besoin de l’autre pour me compléter.
3. Ma fonction différente ne remet pas en question ma valeur égale à l’autre.
4. La Parole révèle que l’homme et la femme sont égaux et différents, et qu’ils sont appelés au travers de fonctions différentes à être complémentaires.
5. Il est important que j’accepte totalement d’être une femme, un homme.
6. Il est important que j’accepte l’autre dans sa différence.
7. Le ministère de chef se fait à genoux devant Christ
8. En tant que mari j’ai la responsabilité de servir.
9. En tant qu’épouse j’ai la responsabilité d’aider mon mari à me servir et à servir son prochain.
10. L’épouse a un ministère à remplir, que l’époux doit reconnaître.
 

Notes:
1 En tout cas au ch. 2 et 3 de la Genèse. Ceci n’apparaît pas au ch. 1 (Note de la Rédaction) 2 C’est-à-dire la puissance des hormones mâles.

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Construire des familles qui rayonnent

Introduction
L’éclatement des familles et leur "atomisation" sont la cause essentielle de la crise de notre société : divorces, interruptions de grossesse, violences, femmes et enfants battus. Que de souffrances!

On crée des lois pour remédier à ces abus, mais elles ont toujours pour but la protection de la personne. C’est ainsi que c’est l’individu qui devient la cellule de base de la société, alors que, dans le plan de Dieu, c’est la famille qui doit en être le fondement: "L’homme quittera son père et sa mère pour s’unir à sa femme et ils deviendront une seule chair" (Gen. 3 : 24).


Echecs
En lisant la Bible, on pourrait conclure que Dieu a échoué dans son projet: Caïn, jaloux de son frère Abel, l’a tué. Isaac et Rebecca ont chacun leur préféré; le couple est divisé; Esaü et Jacob deviennent ennemis. Jacob, qui a perdu Rachel, reporte son amour sur Joseph; il le garde près de lui, lui donne de beaux habits; ses frères jaloux le vendent comme esclave... Samson est un fils unique, gâté par ses parents, qui le laissent courir après les filles des Philistins.

Tous ces échecs sont la conséquence de la liberté que Dieu a donnée aux hommes de choisir leur comportement. Il n’a pas créé des robots mais des êtres qui aient la liberté de l’aimer et de s’aimer entre eux.

Des exemples positifs de familles unies viennent heureusement le confirmer. Ainsi Josué qui dit encore à la fin de sa vie: "Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel" (Jos. 24 : 15); Booz et Ruth, les ancêtres de David et du Christ; les parents de Samuel; Zacharie et Elizabeth, les parents de Jean-Baptiste.

Pourtant, tout le monde désire être heureux. Mais il ne suffit pas de tomber amoureux, de se marier et d’avoir des enfants. Combien de foyers fondés dans l’enthousiasme, où on s’aimait, et bien vite il a fallu déchanter, même si on avait fait bénir son mariage à l’église. Comment s’en sortir?
 

Construire
Le titre de notre article commence par ce mot "Construire". Dans la vie professionnelle, il faut sans cesse se recycler. On parle de formation continue et permanente. Il en va de même dans la vie chrétienne. On ne naît pas chrétien. Il ne suffit pas d’avoir fait le catéchisme, ou même d’avoir accepté le Christ comme son Sauveur. Ce n’est qu’un point de départ. La vie chrétienne est un apprentissage qui dure toute la vie. C’est une aventure passionnante.

L’apôtre Paul nous donne un enseignement de base sur ce sujet dans l’Epître aux Ephésiens. Il écrit: "Je fléchis les genoux devant le Père duquel toute famille tire son nom, dans les cieux et sur la terre". (Eph. 4 : 14). En grec, le mot "père" se dit "pater" et le mot famille "patria" d’où on a tiré le mot patrie, qui est finalement un grand rassemblement de familles.

C’est donc Dieu qui est le fondement, la base de toute famille, parce qu’il est Amour, il est la seule source de tout vrai amour humain. Sur la terre, le couple est la manifestation de cet amour. La famille est le premier endroit où on apprend à aimer et à créer le bonheur.

Au chapitre premier des Ephésiens, il nous est rappelé que nous sommes des enfants de Dieu. Nous devons recevoir la sagesse par son Esprit pour mieux le connaître, être remplis de son amour et le vivre dans la situation qui est la nôtre. C’est essentiel dans nos relations conjugales et familiales. Car pas mieux qu’Adam et Eve, nous n’avons la sagesse infuse pour nous conduire sans Dieu. Dans l’article suivant - sous la plume de René Laframboise -, il est question des relations conjugales. Nous n’allons donc pas les traiter à part quelques lignes ci-dessous. Sitôt après, nous passerons directement aux relations parents-enfants.

Après avoir cité le texte de la Genèse (2 : 24), Jésus ajoute: "Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni... C’est à cause de la dureté de votre coeur que Dieu a permis de répudier vos femmes... Au commencement, il n’en était pas ainsi." (Mat. 19 : 6-8)

Le divorce est donc une grave anomalie, d’autant plus si on est chrétien. Il est source de tant de souffrances. Il demande notre compassion. Au lieu de juger, essayons d’aider les couples qui sont en crise. On est bien loin du mariage à l’essai ou du concubinage. Si nous avons demandé à Dieu sa bénédiction sur notre mariage, il est fidèle et il nous aidera à surmonter les crises et les tentations. Dans la demande de pardon réciproque, notre amour sera renouvelé et il s’approfondira grâce à notre relation quotidienne avec le Christ. On en prend conscience à mesure que les années passent. Quel cadeau de pouvoir fêter cinquante années de mariage ou plus1. Le livre des Proverbes nous dit: "Une femme vertueuse a bien plus de valeur que les perles. Le coeur de son mari a confiance en elle." (La femme doit évidemment pouvoir en dire autant de son mari). "Ses fils la disent heureuse, son mari se lève et lui fait des louanges." (Prov 31 : 10, 28).


Relations parents-enfants
"Un enfant est un cadeau de Dieu, un héritage", chante le Psalmiste (Psaumes 127 et 128).

Elever des enfants, c’est leur apprendre à grandir dans tous les sens du terme. Leur donner la nourriture dont leur corps a besoin. Veiller sur leur santé et leur apprendre à se comporter selon certaines règles de vie.

En Occident, on a tendance à les considérer trop tôt comme des adultes et à leur demander de se prendre en charge, alors qu’ils ont besoin de repères. D’où le désarroi de beaucoup de jeunes. Leur donner des conseils n’empêche pas de leur faire confiance. Avant tout, ils ont besoin de se sentir aimés.
Les parents doivent être d’accord sur ce qu’ils permettent aux enfants. Ceux-ci doivent savoir que si l’un a défendu quelque chose, l’autre ne cédera pas.


Education et discipline
"Ne révoltez pas vos enfants, mais pour les élever, ayez recours à la discipline et aux conseils". (Eph. 6 : 4).

Depuis tout petits, les enfants imitent les gestes des aînés et répètent leurs paroles. Il est donc très important de veiller à notre comportement. Notre exemple a plus de poids que nos leçons de morale.

"N’épargne pas la correction au jeune enfant", dit le Proverbe (23 : 12). Ce texte ne justifie en rien la violence dont sont victimes certains enfants. Attention de ne pas créer en eux le sentiment que Dieu est un Père fouettard. Plutôt qu’une claque, c’est en général plus efficace de dire à un enfant: "Va dans ta chambre et écoute ce que Dieu veut te dire". A l’opposé, la permissivité où on leur laisse tout faire ne leur rend pas service.
 

Vie spirituelle
Quel privilège de pouvoir prier déjà près des berceaux de nos enfants! Puis, à mesure qu’ils grandissent, leur apprendre à prier eux-mêmes. C’est vrai qu’au début, ils vivent de la foi de leurs parents. Mais le chemin est ouvert, qui les conduira un jour à reconnaître Jésus comme leur Sauveur. Un moment chaque jour où la famille est rassemblée pour entendre Dieu parler par la Bible et la prière est une vraie bénédiction.

Il n’y a pas de formule toute faite pour un culte de famille. On est sans cesse menacé de tomber dans la routine. C’est pourquoi, nous devons savoir changer le style de ces moments. Ils pourront prendre la forme d’un forum où chacun s’exprime. C’est aussi le lieu où l’on apprend à demander pardon et à pardonner. Si vous êtes remplis de l’amour de Dieu, tout à la fois à l’écoute de l’Esprit et de vos enfants, vous pourrez répondre à leur attente. Mais finalement, c’est eux qui sont responsables de leurs choix.


Rayonner
Pour bâtir une maison, il faut recourir à différents corps de métiers (maçons, charpentiers, peintres, appareilleurs...) De même, pour construire une famille, nous ne sommes pas seuls. Nous sommes membres d’une église, avec le culte de l’enfance, et ses diverses activités. La Ligue pour la lecture de la Bible édite des publications adaptées aux différents âges, organise des camps pour enfants, jeunes, etc.

D’autre part, la prière avant les repas nous apprend à dire notre reconnaissance à Dieu de qui nous recevons toutes choses.

Lorsque nous avons des visites, proposons-leur de se joindre à nous pour ce moment de culte de famille. Plusieurs ont dit avoir reçu par ce témoignage, davantage que par bien des sermons. Des enfants heureux sont le reflet de familles rayonnantes. On pourrait comparer les familles chrétiennes à des oasis dans le désert du monde, où les voyageurs font étape et se renouvellent.

Cet article, fondé sur l’enseignement de la Bible, est également le témoignage d’une expérience de famille vécue par deux générations successives, avec parfois des hauts et des bas, des tâtonnements. De la troisième génération, plusieurs jeunes couples, parents de jeunes enfants, s’engagent dans la même aventure.


Questions
1. Christ a-t-il la première place dans ma vie? Et si oui, ai-je le même désir pour ma famille?

2. Comment donner le meilleur à nos enfants sans les écraser?

3. Sont-ils heureux en famille?

4. Confiance et transparence sont-elles vécues dans notre famille?



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NOTE: 1 C’est le cas de l’auteur de cet article (NDLR).